Bio

I was born in Newmarket Ontario. I am the youngest of six children. My father was a furniture upholsterer and professional wrestler, while my mother was the manager of a popular restaurant. Both my father and my oldest brother were members of The Queen’s York Rangers, a Primary Reserve Armoured reconnaissance regiment of the Canadian Armed forces, so I grew up knowing what it meant to serve.

At the age of 16, I was forced to quit school to support my family while my father recovered from surgery. When my father was able to return to work, he gave me two options: go back to school or get a full-time job. I knew that at some point, I would be expected to serve in the military, so I enlisted then, with the consent of my parents.

I served a total of 12 years in regular force and primary reserves with The Governor General’s Horse Guards and the Third Regiment Royal Canadian Horse Artillery. I will be the first to admit that I wasn’t the ideal soldier. I made mistakes just like every other soldier, but I led my troops successfully and with respect.

I am the father of four children from two different mothers. While I am estranged from my oldest two, it is my hope that one day they will see their way to connecting with me again. My youngest two children are both on the Autism Spectrum. Being their Dad has given me a wonderful new outlook on life and given me an insight into the obstacles that special needs parents have to overcome for their children each and every day. I now consider myself to be a champion for those with special needs, as my wife and I witness each day the struggle our children face.

After leaving the military I held various jobs, including being a bricklayer, a bodyguard, and a ballroom dance instructor.  I NEVER saw myself as a politician, even through some of my friends told me that I should consider that path. As a matter of fact, I hated politicians. I saw them as no more then self-serving and misguided, who were out to line their own pockets.

Politicians made me sick.

On June 6th, the anniversary of D-Day, my resolve changed. On that day, I heard that a motion had been brought before the Victoria City Council that Ottawa and the Ministry of National Defence pay the cost of policing the Remembrance Day proceedings.

I was outraged.

I vowed to attend the next city council meeting, face the council and force them all to look a veteran in the eye. I spoke to them on behalf of Canada’s veterans about how insulting such a motion was, especially in a city with such a substantial military presence as Victoria. In Part because of my speech, that motion never even made it to the floor; I had managed to change the minds of all of the councillors except the one that brought the motion forward.

The video of my speech was soon posted online, where it went viral.

That speech, and the public’s reaction to it, led me to see that only by speaking up and leading by example would the system ever change.

Je suis né à Newmarket, en Ontario. Je suis le plus jeune de six enfants. Mon père était un couvreur de meubles et un lutteur professionnel, tandis que ma mère était la gérante d’un restaurant populaire. Mon père et mon frère aîné étaient tous deux membres des Queen’s York Rangers, un régiment de reconnaissance blindé de la Première réserve des forces armées canadiennes. J’ai donc grandi en sachant ce que cela signifiait de servir.

 

À l’âge de 16 ans, j’ai été obligée de quitter l’école pour subvenir aux besoins de ma famille pendant que mon père se remettait d’une chirurgie. Lorsque mon père a pu retourner au travail, il m’a donné deux options: retourner aux études ou trouver un emploi à temps plein. Je savais qu’on attendait de moi que je serve dans l’armée, alors je me suis enrôlé, avec le consentement de mes parents.

 

Au total, j’ai servi pendant 12 ans dans la force régulière et dans la première réserve avec The Governor General’s Horse Guards et le Third Regiment Royal Canadian Horse Artillery. Je serai le premier à admettre que je n’étais pas le soldat idéal. J’ai commis des erreurs, comme tous les autres soldats, mais j’ai dirigé mes troupes avec succès et respect.

 

Je suis père de quatre enfants de deux mères différentes. Bien que je sois séparé de mes deux aînés, j’espère qu’un jour ils trouveront le moyen de se reconnecter avec moi. Mes deux plus jeunes enfants sont tous deux dans le spectre de l’autisme. Être leur père m’a donné une nouvelle perspective merveilleuse de la vie et m’a permis de mieux comprendre les obstacles que les parents ayant des enfants ayant des besoins spéciaux doivent surmonter tous les jours. Je me considère maintenant comme un champion des personnes ayant des besoins spéciaux, étant donné que mon épouse et moi-même sommes témoins à chaque jour des difficultés auxquelles nos enfants sont confrontés.

 

Après avoir quitté le militaire, j’ai occupé divers emplois, notamment maçon, garde du corps et instructeur de danse de bal. Je ne me suis JAMAIS vu comme un politicien, même si certains de mes amis m’ont dit que je devrais envisager cette voie. En fait, je détestais les politiciens. Je les voyais comme des égoïstes et des perdus, qui se débrouillaient pour s’enrichirent.

 

Les politiciens me rendaient malade.

 

Le 6 juin, jour anniversaire du jour J, ma résolution a changé. Ce jour-là, j’ai entendu dire que le conseil municipal de Victoria avait reçu une requête demandant qu’Ottawa et le ministère de la Défense nationale devraient assumer les coûts liés aux cérémonies du jour du Souvenir.

 

J’étais outré.

 

J’ai promis d’assister à la prochaine réunion du conseil municipal, de faire face au conseil et de les forcer tous à regarder un ancien combattant dans les yeux. Au nom des anciens combattants canadiens, je leur ai expliqué à quel point une telle motion était insultante, en particulier dans une ville dotée d’une présence militaire aussi importante que Victoria. En partie à cause de mon discours, cette motion n’a même jamais été présentée à l’assemblée; J’avais réussi à faire changer d’avis à tous les conseillers, sauf celui qui a présenté la motion.

 

La vidéo de mon discours a été bientôt mise en ligne, où elle est devenue virale.

 

Ce discours, ainsi que la réaction du public, m’ont amené à penser que le système ne changerait jamais à moins qu’on s’implique et que nous montrions l’exemple.

 

 

Share this post

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on linkedin
Share on pinterest
Share on print
Share on email